mardi 24 avril 2007

Le travail des femmes en France : trente ans d’évolution de MARTINE LUROL

Le travail des femmes en France : trente ans d’évolution
des problématiques en sociologie (1970-2000)

DE MARTINE LUROL
Le texte que j’ai du analyser et que je vais aujourd’hui vous présenter s’intitule : Le travail des femmes en France : trente ans d’évolution des problématiques en sociologie (1970-2000) il a été écrit par Martine Lurol en Mars 2001.

Tout d’abord je vais vous expliquer comment j’ai préparé cette présentation. Premièrement j’ai lu mon texte entièrement une première fois pour comprendre de quoi il s’agissait, avoir une vision globale de l’article. Puis je les relu une seconde fois en surlignant les idées principales de l’auteur et ce qui me paraissait le plus important. Ensuite j’ai fait un résumé de tout ce que j’avais surligner auparavant. A la lecture de l’article j’ai remarqué que tout au long de son texte, Martine Lurol s’appuie sur différents auteurs et ouvrages pour étayer son argumentation. En partant de ce constat ainsi que de mon résumé, j’ai utilisé internet pour aller chercher des informations sur les sources que Martine Lurol mentionnait dans son article, comme cela j’ai pu développer mon résumé, établir des liens avec d’autres auteurs et d’autres ouvrages pour en arriver à mon travail finalisé.


Avant tout, je vais vous présenter en deux mots l’auteur de ce texte. Martine Lurol est chargée de mission et sociologue au CEE, c'est-à-dire le Centre d’Etudes de l’emploi. Ses domaines de compétences sont la Sociologie du travail et de l'emploi et la sociologie des politiques publiques.

Pour se faire, Martine Lurol utilise surtout des méthodes qualitatives en sociologie (comme par exemple les enquêtes de terrain, enquêtes auprès des personnes).Au niveau de ses thèmes de recherche, Martine Lurol se penche surtout sur :Les politiques publiques concernant l'emploi et l'égalité entre les hommes et les femmes,Relations travail et hors-travail ,Représentations et pratiques du temps de travail,les 35h,ainsi que la Précarité.

Je vais passer à présent à la présentation proprement dite de mon texte. Je l’ai divisé en 2 parties : la première que l’on pourrait intituler : Le féminisme naît du travail domestique féminin .Puis une seconde partie appelée : Inégalité du travail homme/femme.
Tout au long de ma présentation, il faut surtout garder en tête que les thèses misent en avant dans ce texte
Ont une trentaine d’années, donc ne sont plus à l’ordre du jour aujourd’hui.

En guise d’introduction nous pouvons dire qu’en France, depuis les années soixante-dix, les problématiques traitant du travail des femmes se sont transformées. Les années 70 représentent un tournant dans le travail des femmes dû à différents facteurs.(notamment l’expansion de la consommation et une demande accrue de main d’œuvre).De ce fait, Les femmes au foyer entrent sur le marché du travail.
Parallèlement le mouvement féministe dénonce l’oppression des femmes par les hommes. Dans ce texte, nous tenterons de montrer comment les problématiques appliquées au travail des femmes ont évolué en sociologie au cours de ces trente dernières années.

Au niveau de l’ Evolution de la condition féminine ( p 6)

Les années soixante-dix se caractérisent par une croissance économique importante,favorisant le plein emploi.Additionné à ce phénomène, il y a de plus en plus de femmes scolarisées. A cette période il n’y a que peu de sociologues qui s’intéressent à la condition féminine et commencent à rendre visibles les inégalités entre les sexes dans l’activité professionnelle. Parmi les sociologues traitant du travail des femmes, on distingue trois courants théoriques. Guilbert (1966),

dans la lignée de Friedmann ,Naville (1964) et du courant marxiste. Michel en (1967) dans l’ouvrage intitulé Activité professionnelle de la femme et vie conjugale, met en avant l’exploitation domestique des femmes et les rapports de pouvoir qui se jouent dans la famille.Ces recherches montrent pour la première fois que les femmes actives occupent les emplois les moins qualifiés et les moins payés, ont une vie professionnelle discontinue et plus courte que les hommes, sans possibilité de carrière, et occupent la plupart du temps des emplois subalternes ou à temps partiel.

Aujourd’hui j’ai tout de même le sentiment que les choses s’équilibrent du fait que les femmes deviennent de plus en plus indépendante, le mariage n’est plus aussi important que dans le temps , en conséquence les hommes doivent plus en plus se plier aux tâches ménagères s’ils veulent réussir à garder leurs femmes. En mettant au coeur des débats le travail domestique ,Chaudron dans Les transformations des problématiques sur le travail des femmes en France (1960-1980) écrit en 1980 emploie l’expression « d’oppressions Spécifiques » auxquelles les femmes seraient confrontées au quotidien à domicile.

Passons à présent au féminisme .( p 7)

Selon le mouvement féministe Deux tendances s’affirment : la première pense que toutes les femmes ne sont pas opprimées au même niveau selon la classe sociale à laquelle elles appartiennent ; la seconde reconnaît une oppression commune et spécifique à toutes les femmes.

Selon Martine Lurol le travail domestique à l’origine du mouvement féministe

Les analyses des militantes féministes partent de l’oppression des femmes produite par la relation de couple. Les analystes s’attachent à montrer que l’ensemble des femmes sont astreintes à la production domestique ou familiale, Selon Delphy en 1970 dans «Libération des femmes, année zéro » les femmes sont une classe exploitée et compare le mari à un EMPLOYEUR ( p 7). Ici on compare le mari à un employeur ; mais gardez encore à l’esprit que ces idées ont plus de 30 ans, aujourd’hui la donne à changer.

Si on se place du côté marxiste, les tâches domestiques sont reléguées dans le «hors travail» et ne sont pas socialement reconnues. Elles ne sont donc pas comptabilisées dans le produit national brut (PNB), ce qui n’est pas le cas lorsqu’elles sont effectuées hors de la famille, par des spécialistes. Pour les marxistes on ne peut pas mesurer le travail domestique féminin car il ne crée pas de valeur.


Observons à présent les rôles et rapports entre sexes.

De Singly (1987) dans Fortune et infortune de la femme mariée. Sociologie de la vie conjugale, est très dur à mon goût, selon lui la force de travail de la femme par l'homme est en échange de son entretien, il évoque des négociations entre les conjoints, L'étude montre que ce phénomène décroît à mesure que s'élève le niveau scolaire et professionnel de la femme.

Les analyses en termes de rapports sociaux de sexes montrent que si le travail domestique est effectué par l'homme ou par la femme, il change de sens. S'il est pris en charge par les
femmes, il définit leur place dans la famille.



En revanche si les hommes participent à ce travail ; ils assurent des taches relevant d’ une compétence spécifique comme l’énonce Chabaud 1984 dans «Problématiques de sexes dans les recherches sur le travail et la famille» .De ce fait , le mari préférera gérer le budget et s’occuper des comptes ce qui lui donne du pouvoir, et laissera à sa femme l’ensemble des tâches ménagères.

Kergoat en 1978 dans «Ouvriers, ouvrières» explicite le rapport au travail entre le travail professionnel et le travail domestique ; les femmes devenant ouvrières ne le sont pas à cause de leur sous formation mais parcequ’elles sont bien formées grâce au travail domestique. Les qualités de rapidité et de minutie leur sont innées. ( p 10).
Kergoat montre que la mobilité horizontale des femmes , par exemple quand elle passe du secondaire au tertiaire, même si elles occupent des emplois différents , sont toujours déqualifiés et sous payés .
On peut dire que ce qui ressort de ces théories est que la place des femmes dans le milieu professionnel est le reflet de la place qu’elles occupent au sein de leur famille.
Dans une enquête qualitative portant sur les femmes non qualifiées, AM Daune Richard (1983) montre que plusieurs d'entre elles ont dû renoncer à acquérir une formation pour aider ou remplacer leurs mères dans les tâches domestiques.

Lorsqu'elles ont suivi une formation, la plupart ont été poussées par leur famille dans des filières considérées comme «utiles» à une femme mariée et mère de famille, comme la cuisine ou la couture.
Ainsi elles Habitent dans le quartier où est localisée leur entreprise pour être absente le moins de temps possible de la maison.
Attention il faut garder à l’esprit qu’AM Daune Richard a écrit cela en 1983, aujourd’hui les femmes ne se soucient plus de travailler proche de chez elles pour être présente le plus possible à la maison, au contraire elles sont de plus en plus indépendantes, et justement fuient leur domicile en travaillant et font un maximum de loisirs.


SOfer en 1984 est très dur dans ses propos dans son ouvrage mais énonce la réalité des choses : La division du travail entre les hommes et les femmes, ( p 13) :pour lui «les femmes ont été jusqu'à maintenant considérées de façon quasi universelle comme des instruments de reproduction au service de l'homme». Cet état de fait entraîne une infériorité économique globale des femmes sur le marché du travail. Celle-ci se manifeste par une importance secondaire accordée par les femmes à leur insertion professionnelle, une moindre formation professionnelle, une moindre mobilité, ce qui a pour conséquence des inégalités dans les salaires, dans les types d'emploi occupés.


II L’inégalité entre le travail féminin et masculin

Le travail à temps partiel se développe en effet là où il y a des femmes. Selon Maruani 1985 « C’est à elles qu’on le propose ou qu’on l’impose en priorité ou en exclusivité ».
De plus il ne faut pas croire que le travail à temps partiel est forcément une chance , une meilleure articulation entre temps de travail et temps libre. Une enquête de Bué ,en 1986 précise que le travail à temps partiel n’exclut pas de très longues journées de travail, avec des horaire très flexibles . De plus les salariés sont plus souvent astreints à travailler le week-end que les salariés à temps complet.
Attention : Sois disant que le temps partiel qui est proposé aux femmes est proposé pour leur permettre une meilleure conciliation entre activités professionnelle et domestique. Je trouve hallucinant de lire des bêtises pareilles, la réalité des choses, l’entreprise ne se soucis aucunement d’offrir un tps partiel à des femmes pour qu’elles puissent concilier leur travaux domestiques, l’entreprise en a strictement rien à fiche, ce qu’elle veut c’est maximiser son bénéfice, si les entreprises font appel à un tps partiel c’est seulement pour faire des économies, c’est tout ! Mais ca peut etre une politique d’entreprise en terme de communication en disant: OUI NOUS OFFRONS DES TPS PARTIELS AUX FEMMES POUR QUELLES CONCILIENT LEURE TRAVAIL A DOMICILE, les entreprises sont contraints à dire cela pour leur image de marque.

Ensuite
Une recherche sur les employés masculins et féminins de la sécurité sociale (Battigliola, 1984) montre encore les inégalités hommes/femmes. Ainsi, au bout de dix ans d'ancienneté, les hommes et les femmes interviewés, de profils identiques, occupent des positions très différentes : une partie des hommes est passée cadre ou agent de maîtrise grâce à des formations ou par promotion interne, aucune femme n'a eu de proposition à un poste d'encadrement, la grande majorité stagne à des postes très féminisés. Cette différenciation jouerait ensuite sur le fonctionnement de la familial.


Selon Marine Lurol, L’emploi des femmes est perçu sous deux axes différents : dans certaines entreprises, dès que des difficultés économiques apparaissent, c'est l'emploi des femmes qui est menacé. Dans d’autres entreprises, la main d'œuvre féminine est un atout car elle est moins chère, plus docile, plus agile, moins exigeante.


La politique de lutte contre le chômage conduit à aggraver la pauvreté des salariés ainsi que la situation en France par la création d’emplois à temps partiels sans qualification ou d’emplois sous-qualifiés à statut précaire et sans évolution de carrière. Finalement à mon avis, la précarité est une sorte de chômage camouflé par les politiques. Le développement du travail à temps partiel favorise l'émergence d'une catégorie de «travailleurs pauvres» peu qualifiés. Le tps partiel masque la réalité , car grâce à lui les chiffres du chômage baissent mais parallèlement on observe en contrepartie l’émergence de travailleurs pauvres.

7 Les écarts de salaire

Les modèles de (Sofer, 1995) ou de Silvera montrent à niveau de formation, d’expérience, catégorie professionnelle, d’âge, de secteur d'activité supposés équivalents, les femmes gagnent encore entre 10 et 15% de moins que les hommes. La persistance de préjugés sociaux à l'égard du travail des femmes : relative à leur moindre disponibilité dans le travail, moindres besoins financiers du fait de la rémunération du mari, etc., ont des conséquences sur les salaires

On note une absence de dynamisme en matière de négociation salariale chez les femmes. De plus, l'attribution des primes se fait davantage en faveur des hommes, dans la mesure où des facteurs de discrimination importants interviennent pour les femmes : absentéisme pour garde d'enfants, promotions moins fréquentes...

D’autres évaluations effectuées au Canada ont montré que les catégories d’emploi à prédominance féminine étaient sous-payées par rapport à des catégories masculines de même valeur, on observe ces résultats (dans L’équité salariale, mise en oeuvre et enjeux, de Chicha en 1997)

8 Au niveau du chômage

Les taux de chômage s'élèvent à 10,2% pour les hommes et 13,8% pour les femmes selon l'Insee en mars 1998, soit un écart de près de 4 points.

Quelles que soient la profession et la catégorie socioprofessionnelle, les taux de chômage des femmes sont supérieurs à ceux des hommes, Le système de congé parental, tel que revisité par la loi sur la famille de 1994 qui incite certains parents, en fait des femmes, plutôt de milieu modeste, à quitter le marché du travail, va dans ce sens .Selon Demaziere en 1999 dans «Les logiques de recherche d’emploi, entre activités professionnelles et activités domestiques» au chômage, les femmes ont plus de difficultés que les hommes à retrouver un emploi, car elles doivent concilier la recherche d'emploi et le travail domestique, alors que les hommes se centrent exclusivement sur la démarche de recherche.
A mon avis cette tendance s’inverse car les femmes n’hésitent plus à mettre leur conjoint dehors et à vivre seul, on observe cela par une dévalorisation du mariage et accentué à ce phénomène une augmentation des divorces.

Le marché du travail semble devenir de plus en plus l'élément central qui détermine nos rythmes de vie : le développement de la flexibilité et de la diversification des horaires de travail entraîne un émiettement du temps et par répercussion une complexité de la vie familiale . Une enquête récente montre qu’une majorité d’hommes et de femmes est à la recherche d’un meilleur équilibre entre travail et hors travail (Godechot, Lurol, Méda, 1999).



Finalement, au niveau des études et de la formation, on en revient à ce qu’on disait la semaine dernière .
Aujourd’hui le taux de scolarisation des filles n'a cessé de croître, et les filles accèdent plus souvent que les garçons au baccalauréat. Cette avance se retrouve également dans l'enseignement supérieur. À l'université, la part des filles était de 44% en 1968, 50% en 1980, 52% en 1985 et 55% en 1993 (Marry, 1995). Dans ce domaine, l'égalité semblerait donc acquise. Cependant, là encore, cette égalité apparente masque des différences. Un fort clivage existe entre filières féminines et masculines. De plus, le nombre de filières intéressant les filles est plus restreint que pour les garçons .Les filles suivent des études moins longues et surtout elles restent, malgré une tendance à la hausse ces dix dernières années, peu présentes dans les classes préparatoires et les écoles d'ingénieurs


Une recherche sur les Écoles normales supérieures et l'École polytechnique, ouverte aux filles en 1992,
montre que très peu d’entre elles se présentent et réussissent les concours de sélections. La mixité des grandes écoles a entraîné une quasi disparition des filles



Pour conclure sur la question de la discrimination H/F. On peut dire tout simplement que ces discriminations ont depuis toujours existé et la femme a toujours été reléguée au second plan derrière l’homme. Je voudrais vous relire les propos de qui résume bien la réalité en disant que lui «les femmes ont été jusqu'à maintenant considérées de façon quasi universelle comme des instruments de reproduction au service de l'homme».
Historiquement, préhistoire, Grèce, Antiquité, Royauté, entre deux guerres.
Aujourd’hui malgré certains interdits juridiques qui one été levés pour permettre aux femmes d’entrer sur le marché du T, les discriminations persistent.
1924 accès à l’université 1944 Droit de vote/ 1965 suppression de la tutelle maritale.
De toute manière, observons le nombre de femmes présidentes, de femmes PDG, de membre du parlement européen, du sénat…EN gros il y a 95% d’hommes, et ces postes sont offerts exclusivement aux hommes. Ce que je veux dire c’est que la discrimination existe depuis la naissance de l’être humain sur terre, donc ce n’est pas en 30 ou 50 ans que l’on peut changer des choses ancrées dans le monde entier, et que l’on retrouve dans tous les domaines. La seule chose qui pourrait faire avancer les choses, ce sont des mouvements massifs de millions de femmes pour obliger les politiques à mettre en place des quotas dans tous les domaines pour qu’il y ait 50% d’hommes et 50% de femmes. Le problème , aujourd’hui c’est que les gens constatent les faits mais n’osent pas tous se serrer les coudes et manifester massivement tant que rien n’aura évolué. C’est l’individualisme qui règne aujourd’hui au détriment du collectivisme.

2 commentaires:

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